La Yachting Professionnel après le  COVID  19

L’industrie du yachting après le confinement du Covid 19

Pour le moment, la grande plaisance en Méditerranée est à l’arrêt, la PreMar ayant interdit toute navigation non essentielle dans les eaux territoriales françaises. Cette mesure est tout à fait justifiée d’un point de vue sanitaire, mais elle impacte déjà nos professionnels du yachting, embarqués ou à terre. La saison de recrutement et d’embarquement des équipages est sérieusement compromise, les charters sont en stand-by, voire simplement annulés, nos instituts de formation fermés, et les chantiers navals à l’arrêt. Qui sait combien de propriétaires actuels, privés de clients ou de revenus suffisants, auront encore les moyens d’entretenir ou de faire construire des yachts?

 

La situation est donc peu prometteuse, au moins pour l’année 2020. Mais c’est justement à un moment comme ceci qu’il faudra réfléchir sur les défis et possibilités de l’avenir.

 

A court terme, pour les métiers à terre, la problématique principale est comment préserver le capital financier, infra-structurel et humain pour redémarrer une fois les restrictions levées. Car il est fort probable que le retour à la ‘normale’ ne coïncide pas avec le rythme d’activité annuelle traditionnel. Comment soutenir le potentiel de ce secteur s’il est censé redémarrer, sous capitalisé, pendant la saison creuse? Il y a ici un argument assez convaincant pour établir des aides publics, sous forme de garanties, peut-être liés avec des accords d’embauche et de formations de jeunes.

 

Pour les équipages navigants, avec l'annulation des charters, la saison s’annonce maigre. Ceux, peu en nombre, qui sont inscrits à l’ENIM, auront, dans le meilleur des cas, une protection convenable. Mais la grande majorité des marins, recrutés sous contrat international, se trouvera en difficulté assez rapidement. Certains, désirant se rapatrier, ne pourront pas quitter le territoire, créant un défi pour les services d’assistance, officiels ou spontanés (le yachting a une longue tradition d'entraide). 

 

Pour ceux qui ambitionnent de naviguer pour la première fois, le retard dans le recrutement, l’arrêt des stages de formation, et les pressions sur les visites médicales en période de crise sanitaire vont poser un sérieux frein à l’embauche. Également, pour ceux, déjà dans le métier, qui ont besoin de temps de navigation pour convertir leurs diplômes en brevets, le gel d’activité va constituer une pause non négligeable dans leur progression de carrière. 

 

Dans le contexte français, mais toujours en respectant les normes internationales, les acteurs principaux - les AffMar, la DIRM, Pôle Emploi, l’ENIM - devront saisir l’occasion de forger de nouvelles alliances pour proposer un modèle intégré de soutien et de développement professionnel dès que la situation s’améliore. Car, paradoxalement,  la déstabilisation actuelle peut représenter une fenêtre d’opportunité pour remettre en question certaines rigidités et également pour démolir des frontières administratives archaïques.

The Yachting Industry after the Covid 19 Lockdown

For the moment, yachting in the Mediterranean is at a standstill, the French maritime authorities having banned all non-essential traffic in their waters. Whilst entirely justified from a public health point of view, these measures have had an impact on yachting professionals, whether seagoing or land-based. The recruitment season is already in serious trouble, charters are on hold or cancelled, training centres have been shut and shipyards closed. Who knows how many owners, faced with an absence of clients and dwindling income streams, will still be able to maintain existing or order new yachts?

 

The situation is far from rosy, at least for the 2020 season. But it is at moments like these that we should reflect on the challenges and possibilities for the future.

 

In the short term, for the land-based activities, the main concern is how to preserve both liquidity and human and material capacity so as to be able to restart once the restrictions have been lifted. Because it is highly probable that the return to ‘normal’ will be out of synch with the traditional calendar of activity. How can we preserve the capacity of this sector if it finds itself trying to restart during the fallow months? There is a good argument for some kind of state support, in the form of loan guarantees, perhaps tied to obligations to take on or train young people (the principal victims of the slowdown).

 

For seagoing staff, the drying up of charter business means hard times. Seafarers who are registered with ENIM (the French social security system for seafarers) should be eligible for financial support. But the vast majority of crews, recruited with international contracts, are going to find things difficult quite quickly. Those who wish to return home may find travel possibilities limited. This is going to put a strain on support services, both official and unofficial.

 

For those who are still looking for a job afloat, the slowdown in recruitment and the closing of training programmes, along with the understandable pressures on the doctors doing medical certificates, means that landing a job will be far from straightforward. Similarly, for those already in the business, who need qualifying sea time to progress towards higher CoCs, the present situation is going to put career progression on hold.

 

As far as the French context goes, this is paradoxically a good time for the relevant actors (the Affaires Maritimes, the DIRM, Pôle Emploi, ENIM etc.) to grasp the opportunity to forge new partnerships and propose an integrated approach to supporting and developing the sector once things become less fraught. Because the present instability represents a window of opportunity to question old practices, to think anew, and to tear down the artificial boundaries which hamper us all.

 

 

Préparons l'après confinement

Ensembles anticipons  la reprise dès maintenant

Les Affaires Réglementaires

La DIRM

Le PYA

Le GEPPY

Le MYBA

L'ENIM

Le Personnel Navigant

A court terme

A moyen terme

A long terme

Les Centres de Formations

A court terme

A moyen terme

A long terme

Les Métiers à Terre

A court terme

A moyen terme

A long terme

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